La cryothérapie est un traitement médical et les séances doivent être réalisées sous contrôle. Il ne faut pas confondre cryothérapie et cryolipolyse. Zoom sur une technique que certains patients et sportifs pratiquent pour lutter contre la douleur.
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Définition de la cryothérapie
A l’instar des techniques de traitement à base de froid (en dessous de zéro degrés), on applique avec la cryothérapie de l’azote liquide sur la partie du corps qui pose problème. Cela se fait avec l’aide d’un vaporisateur, d’une chambre froide adaptée et réglementée ou même via un coton-tige imbibé. La technique consistant à entrer dans une chambre dédiée s’appelle la cryothérapie corps entier. L’azote liquide, un agent cryogène très fort permettant de descendre à -25 ou -50 degrés facilement, provoque un choc thermique sur les cellules qui sont alors cristallisées. AU réchauffement progressif, alors que l’azote n’est plus appliqué, la réparation s’opère lentement. Cela permet de détruire les lésions relativement bénignes assez rapidement, à une température relativement basse.
La technique de la cryothérapie est particulièrement utilisée sur des cycles d’application. Ainsi, si vous devez faire retirer une verrue, il est fort probable que le dermatologue traite cette dernière sur plusieurs séances. Pour les sportifs, c’est un outil de récupération par le principe de l’oxygénation des muscles par abaissement de la température.
Qui pratique la cryothérapie en France ?
Il existe de nombreux centres de cryothérapie en France. Un rapide recherche sur Internet vous permettra d’acquérir la liste et le centre le plus proche de chez vous. Ils sont largement fréquentés par les sportifs qui tentent de lutter contre les tendinites, les lésions musculaires ou encore les algodystrophies. Dans tous les cas, il est important de vérifier ses constantes avant de se lancer dans une séance. Les médecins, notamment les médecins du sport, mais aussi les kinésithérapeutes la pratiquent souvent. La cryothérapie sera ainsi particulièrement préconisée, voire prescrite, dans ces cas :
- La spondylathrite ankylosante, une maladie inflammatoire articulaire chronique ;
- La polyarthrite rhumatoïde ;
- La maladie dégénérative des articulations ;
- La fibromyalgie dont les conséquences sont les douleurs musculaires ou articulaires permanentes, la fatigue chronique, les troubles du sommeil, les symptômes dépressifs et troubles anxieux ;
- Les troubles post-traumatiques de l’appareil locomoteur ;
- L’ostéoporose ;
- La discopathie ;
- La sclérose en plaque ;
- Le stress et la dépression ;
- Le surentraînement du sportif ;
- La prévention des sportifs.
X.D.