La télémédecine au service de la santé et du bien-être

Une transformation numérique se déroule dans le secteur privé des soins de santé et des services de bien-être pour que chacun puisse avoir accès à des soins à distance de qualité et efficaces.

Les prestataires de soins de santé et bien-être de 36 pays, dont la France et la Belgique, s’attendent à ce que les services de télésanté apportent une valeur ajoutée significative aux soins de santé dans les cinq prochaines années.

La télésanté progresse

Une étude récente montre que la grande majorité des organismes de soins de santé et des professionnels du bien-être ont déjà mis en place des services de télésanté.

Psychologues et diététiciens, hypnothérapeutes et sophrologues, sont en effet de plus en plus nombreux à proposer leur service en téléconsultation (voir par exemple ici).

Cependant, 53 % des professionnels ont vu des patients refuser d’utiliser des services en ligne en raison d’un manque de confiance dans la sécurité des données.

Depuis la pandémie mondiale qui a eu un impact majeur sur les soins de santé et a considérablement modifié la perception du public, le secteur de la santé et du bien-être s’est rapidement adapté aux nouvelles réalités de la distance et de l’isolement, et aujourd’hui, plus d’une organisation de soins de santé sur deux prévoit d’augmenter ses investissements dans les solutions de télésanté et de soins virtuels.

La santé en ligne couvre une série d’interventions numériques susceptibles de modifier le cadre de la prestation des soins de santé. Par exemple, une application vidéo permet aux patients de consulter un spécialiste indépendamment d’une rencontre physique, et peut être utilisée pour évaluer la nécessité de contrôles ambulatoires ou comme support de dialogue, entre autres, au service de professions comme coach de vie, hypnothérapeute, sophrologue, etc.

La télésurveillance du domicile grâce à divers capteurs peut, entre autres, permettre de suivre et de soutenir le traitement.

Une approche positive de la télémédecine

Près de la moitié des répondants pensent que leurs patients sont plus nombreux à s’intéresser aux consultations à distance qu’aux consultations en face à face pour des raisons de commodité. Les consultations à distance permettent d’économiser du temps, des efforts et de l’argent, et permettent aux patients de consulter virtuellement un spécialiste directement depuis leur domicile.

Les services médicaux en ligne les plus couramment utilisés par les organismes de santé dans leur pratique sont les conversations virtuelles avec leurs patients par appel vidéo ou chat, la surveillance à distance du patient par le biais d’appareils portables tels que des tensiomètres, des moniteurs de fréquence cardiaque, etc., et les enregistrements vidéo ou les photographies envoyées au praticien du patient montrant ses symptômes. Cette dernière méthode permet de collecter et de stocker les données du patient sur une plateforme en nuage sécurisée, et de les intégrer au dossier médical du patient.

Toutefois, les patients ne sont pas les seuls à se préoccuper de leur vie privée : 82 % des prestataires de soins de santé affirment que leur personnel a exprimé des inquiétudes quant à la sécurité des données des patients lors de consultations à distance. Seuls 34 % sont tout à fait convaincus que leur organisation a mis en place les garanties nécessaires.

La confiance a toujours été importante pour le secteur des soins de santé. Mais aujourd’hui, alors que les organisations de soins de santé s’appuient de plus en plus sur la technologie et les offres numériques pour soutenir leur travail, les patients veulent également avoir le sentiment que leurs données personnelles sont sécurisées. La confiance dépend de la capacité des fournisseurs à sécuriser les informations sensibles qu’ils collectent, partagent et stockent.

Les avancées technologiques et la complexité rendent le secteur des soins de santé attrayant pour les cybercriminels, et c’est maintenant que les organisations de soins de santé doivent faire de la cybersécurité une priorité absolue. Ils doivent évaluer leur niveau de défense actuel et déployer les solutions et outils appropriés. Ils construiront ainsi un avenir plus sûr où la distance et les risques de cybersécurité ne seront pas un obstacle, et où chacun pourra recevoir des soins médicaux de haute qualité, y compris des consultations à distance.

C.S.